Tour de niveau Débutant Par Compte effacé dans cartomagie
Tags: Transformation, échange, Rouge, Noire
Source: (NC)
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2 rouges, 2 noires Note_0.png/5

Effet:

Vous présentez 4 cartes : 2 rouges et 2 noires. Vous les mélangez. Vous montrez la carte de dessus (ex : une rouge), vous la posez sur la table. Maintenant vous montrez la carte de dessous (l’autre rouge) et vous la posez aussi sur la table. Les 2 cartes que vous venez de poser sur la table sont alors retournées face en haut et … elles sont noires ! Les rouges sont quant à elles dans votre main.

-          pas de gimmick

-          les cartes peuvent être données à examiner avant et après

Techniques:

Vous allez avoir besoin de savoir faire une LD et le mouvement de glissage.

Accessoires:

Il n’y a besoin que de 2 cartes rouges et 2 cartes noires ayant des dos identiques. Il est préférable d’utiliser des cartes ayant un dos avec un contour comme pour beaucoup d’autres tours :)

Préparation:

Retirez les 4 cartes d’un jeu. Il n’y a rien de spécial à cacher ou quoi que ce soit. La seule chose à faire est de veiller à alterner les couleurs, soit R/N/R/N.

Présentation:

Exemple 1 : Présentez les 4 cartes aux S en ayant pris soin de bien alterner les rouges et les noires. Etant donné qu’il n’y a que 4 cartes, ceci n’a rien de suspect. Vous pouvez aussi montrer une rouge et une noire dans chaque main avant de les rassembler. Attirez l’attention sur le fait qu’il y a 2 rouges et 2 noires tout en mettant les cartes face en bas. Expliquez que vous allez perdre les cartes et coupez plusieurs fois. Bien évidement étant donné que vous effectuez des coupes complètes, vous ne changez en rien l’ordre (relatif) des cartes. Si vous avez choisi d’utilisez les 4 cartes d’un même rang (ex : les 4 dix), dites simplement que vous allez les mélanger, à vous de voir s’il est nécessaire de préciser dans ce cas qu’il y a 2 noires et 2 rouges.

Une fois que les 3-4 coupes sont effectuées, prenez le jeu en main gauche en position de la donne. Faites une LD, montrez la carte et dites « Une rouge sur le dessus ». Reposez votre LD face en bas sur le paquet, prenez la carte du dessus et posez la sur la table avec votre main droite. Vous avez donc montré une rouge grâce à votre LD mais c’est en réalité une noire que vous posez sur la table. Montrez maintenant la carte du dessous. Elle sera forcément de la même couleur que la carte ayant été montrée lors de la LD mais feignez l’étonnement « Et une rouge aussi sur le dessous ». Pour exécuter ce mouvement et enchainer le plus naturellement sur un mouvement de glissage, je transferts les cartes en main droite en les tenant entre pouce et majeur sur les petits côtés (ou l’index si vous êtes plus à l’aise). Une fois les cartes en main droite, il suffit de pivoter la main pour montrer le dessous du jeu et le mouvement de glissage pourra être effectué lorsque la main reviendra paume en bas. Il ne reste plus qu’à la main de saisir la carte du dessous et la poser sur la table. En réalité, grâce au mouvement de glissage c’est l’avant dernière carte qui est saisie puis posée. À ce moment là, pour le S la situation est donc la suivante : vous venez de lui montrer 2 cartes rouges que vous avez posé sur la table. En conséquence, il doit donc vous resté 2 cartes noires en main. En fait, c’est exactement l’inverse ! Il ne vous reste plus qu’à amener la chute comme bon vous semble.

Exemple 2 : perso, j’aime bien présenter cet effet après les « As en roi » de B. Bilis. Le boniment est alors quelque chose du type « Les As sont vraiment très rapides ! Le problème, comme vous venez de le voir, c’est qu’ils sont extrêmement timides et c’est pour ça qu’ils sont repartis se cacher dans le jeu, laissant à leur place les rois qui eux, sont très lents à cause de toutes leurs parures et de leurs couronnes ». C’est du grand n’importe quoi, mais ça sème la confusion de manière sympathique. Pendant que le S se demande s’il doit penser aux rois, aux As ou aux 3 qu’il croit avoir vu, vous vous récupérez les 4 As qui sont éparpillés au gré de votre jeu et vous les alternez pour avoir R/N/R/N. Vous pouvez maintenant expliquer au S que les As ne peuvent plus se cacher parmi les autres cartes et donc le S devrait pouvoir arriver à les suivre bien plus facilement. La suite est la même que pour l’exemple 1, vous pouvez même conforter le spectateur au fur et à mesure pour vous assurez qu’il suit bien (en tout cas, votre job c’est de faire en sorte qu’il pense qu’il suit bien les choses). Une fois les 2 cartes sur la table,  j’utilise 2 manières différentes de conclure en fonction des S.
Manière 1 : je désigne du doigt la 1ère puis la 2ème carte posée sur la table et je demande à un S quelles sont ces cartes. Je lui demande ensuite de venir vérifier et bien évidement, là où l’on attendait cœur et carreau, ce sont pique et trèfle. Je conclue en disant « Bon je crois bien que ces cartes sont vraiment trop rapides pour vous, peut-être devrions-nous passer à autre chose » et enchainement avec autre chose que des cartes.

Manière 2 : je demande au S quelles sont les 2 cartes sur la table et alors qu’il répond « As de C et As de K », j’acquiesce, je frotte dans le sens du poil, le félicite d’avoir bien suivi puis j’ajoute « et pourtant regardez bien, il m’aurait suffit juste de faire comme ceci (en faisant craquer les 2 cartes que j’ai en main au dessus de celles sur la table (ou tout autre geste magique de votre choix)) pour que vous faire tromper ». Il ne reste plus qu’à révéler les cartes en main et sur la table.

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